Festival de Cannes 2015. (source lemonde.fr)
Résultat du 68 éme Festval de Cannes.
Jacques Audiard, Vincent Lindon, Emmanuelle Bercot…
et les autres vainqueurs.
La Palme d'Or.
Elle a été décernée à Jacques Audiard pour son film Dheepan,
un Triller politique réussi sur l’exil de Tamouls en banlieue parisienne.
« Recevoir un prix de la part des frères Coen c'est quelque chose d'assez exceptionnel »,
a déclaré le réalisateur de 63 ans, très ému,
ajoutant qu'il « pensait à (son) père », le scénariste et dialoguiste Michel Audiard.
Le prix d'interprétation féminine.
Ex-aequo pour Rooney Mara et Emmanuelle Bercot.
L'Américaine pour son rôle dans Carol, de Todd Haynes,
la Française pour Mon roi, de Maïwenn,
dont elle a salué « le sens aigu et l'anticonformisme ».
Emmanuelle Bercot.
Rooney Mara.
Le prix d'interprétation masculine.
Pour Vincent Lindon et sa performance dansLa Loi du marché, de Stéphane Brizé.
L'acteur a paru très ému avec « ce premier prix qu'il reçoit dans sa vie ».
« Je dédie ce prix aux citoyens laissés pour compte », a-t-il notamment ajouté,
référence au rôle de chômeur qu'il joue dans le film de Brizé.
Une Palme d'honneur pour Varda.
Agnès Varda a reçu une Palme d'honneur,
une récompense seulement décernée à ce jour à Woody Allen,
Manoel de Oliveira, Clint Eastwood et Bernardo Bertolucci.
Le Grand Prix .
Il est décerné au Hongrois Laszlo Nemes pour Le Fils de Saul, qui raconte le quotidien
d'un membre des Sonderkommandos, ces Juifs forcés à collaborer avec les nazis.
Nemes voulait faire un « film au cœur de l'enfer ramené à la dimension d'un seul être humain ».
Le prix du jury.
C'est le Grec Yorgos Lanthimos qui remporte le prix pour The Lobster,
un conte pince-sans-rire, une fable fantastico-réaliste
sur la grande difficulté de l'amour dans notre société,
interprétée par Colin Farrell, Rachel Weisz et Léa Seydoux.
Le prix du scénario.
Pour le Mexicain Michel Franco et son film Chronic,
dans lequel Tim Roth joue le rôle d’un infirmier spécialisé dans
le secours aux patients en phase terminale.
Le prix de la mise en scène.
Il revient au Taïwanais Hou Hsiao-hsien,
réalisateur de Nie yinniang (The Assassin).