Superbus

Interviews

Superbus : La ’Lova’ Story continue...

vendredi 20 février 2009

Deux ans après avoir conquis le grand public avec la machine à tubes Wow, Superbus est revenu dans les bacs le 9 février avec un nouvel album intitulé Lova Lova. Influencé par la musique des années 80, le disque est un concentré de morceaux pop et dansants qui devraient à nouveau cartonner dans les charts.

A l’occasion de cette sortie, les cinq membres du combo ont accepté de répondre aux questions de Musique.evous. Rencontre.

Après le succès de votre dernier album Wow, pourquoi avoir choisi de vous inspirer de sonorités des années 80 ?

Jennifer : Le choix s’est fait naturellement, on a des thèmes récurrents qui reviennent souvent, comme le côté dansant ou cabaret. Ca s’est fait comme ça parce que ca correspond à ce que j’écoutais pendant la tournée. Je suis un peu nostalgique de ces années que je n’ai pas vraiment connues parce que j’étais très petite. Mais j’ai quand même des souvenirs marquants de cette époque-là…

Avez-vous eu recours à de nouveaux instruments de musique ?

François : Oui, le xylophone.

Jennifer : On a aussi utilisé des congas, des synthés, des boites à rythmes. C’est vrai qu’on a parfois voulu remplacer les guitares par des instruments plus électroniques.

Les paroles de chansons comme Apprends-moi, Gogo Dance Show ou Call Girl abordent de façon subtile des thèmes plutôt osés. Vous interdisez-vous d’aller trop loin lors du processus d’écriture ?

Patrice : Entre Bigard et Gad Elmaleh, on préfère Gad Elmaleh !

Jennifer : C’est juste que ce n’est peut-être pas la peine d’aller trop loin… ca sert pas à grand-chose pour nous.

Après Hily et Lola sur vos précédents albums, un nouveau prénom féminin est à l’honneur sur une de vos chansons, Nelly. Un hasard ?

Jennifer : Non, pas forcément, ca vient comme ça. Je pars aussi souvent de sonorités qui vont ensemble. Nelly, c’est devenue la suite de Lola par la force des choses. Les deux personnages se connaissent si on fait bien attention aux paroles !

Préférez-vous chanter en français ou en anglais ?

Jennifer : Les deux sont très différents et les mélodies sont souvent très différentes aussi. Je trouve ça plus intéressant d’écrire en français parce que c’est plus difficile. L’anglais, c’est universel et musical tout de suite.

Les garçons, ca ne vous dérange pas de chanter en anglais ?

Gregory : Tant qu’on comprend ce qu’elle dit, tout va bien !

Patrice : Comme Jen’ a dit, c’est une question de sonorités. Il y a des chansons qui sonnent mieux en anglais. Tu ne chantes pas les mêmes mélodies en français qu’en anglais. Comme c’est sa langue, elle écrit des choses plus profondes en français. L’anglais, c’est pour des trucs plus pop. Même si elle chantait en espagnol sur une chanson qui s’y prêtait, ca nous irait aussi. D’ailleurs, il y avait une phrase en espagnol dans une chanson qui n’a pas été retenue...

On a toujours eu des paroles en anglais depuis le premier album parce que c’est aussi le fantasme de tout musicien de chanter dans cette langue.

Quelle est votre chanson préférée sur l’album ?

Jennifer : J’aime bien Lova Lova.

Patrice : En ce moment, c’est Nelly.

Michel : Just Like The Old Days.

François : Lova Lova.

Gregory : Il y en a vraiment 3 qui sortent du lot pour moi, Lova Lova, Keyhole et Gogo Dance Show.

Est-ce que ces trois titres sont des singles potentiels pour vous ?

Gregory : Lova Lova et Keyhole oui. Gogo Dance Show, pas en France parce que c’est trop rock pour que ça fonctionne.

Avez-vous déjà une idée en tête du passage en live de vos nouvelles chansons ?

Jennifer : Oui, on est en plein dedans. Il y a plein d’idées, surtout visuellement. Les morceaux n’ont pas forcément été pensés pour le live, donc ils vont être joués autrement.

Comment s’est faite la rencontre avec Christophe Willem ?

Jennifer : Ca s’est fait un peu par hasard. J’avais écrit cette chanson parmi plein d’autres et je trouvais qu’elle ressemblait beaucoup à Christophe. Ma manager m’avait contactée entre-temps pour me dire qu’il voulait travailler avec nous alors j’ai saisi l’occasion pour lui donner cette chanson. Il en a fait quelque chose de vraiment rigolo !

Pour se lancer en solo, Gwen Stefani a quitté le groupe No Doubt… Les garçons, vous n’avez pas peur que Jen’ vous fasse le même coup ?

Patrice : On serait content (rires) !

François : On n’en sait rien parce que la question ne se pose pas mais on lui souhaiterait de réussir à titre personnel. De toutes façons, Superbus, c’est la mère nourricière. Si un jour elle veut faire un album solo, à mon avis, ce sera de la tuerie et on sera tous derrière elle.

Quels sont vos groupes favoris des années 80 ?

Jennifer : Il y en a beaucoup. Je pense à The Cure ou encore Eurythmics.

Patrice : Depeche Mode, Soft Cell, Tears For Fears, Duran Duran, etc…

Michel : Niveau français, il y a aussi Jeanne Mas, Etienne Daho, Desireless et Les Rita Mitsouko.

Et quels sont les artistes que vous écoutez en 2009 ?

Jennifer : J’ai bien craqué sur Santogold et Ladyhawke qui me fait penser à Kim Wilde.

Patrice : Kings Of Leon et Santogold.

Michel : Santogold.

François : Charlie Winston.

Gregory : Le dernier album qui m’a vraiment touché, c’est celui des Kings Of Leon.

Superbus, Lova Lova (Mercury/Universal)

Album disponible

Zooms

’Britney Spears On Stage’ : Retour sur dix ans de scène

vendredi 20 février 2009

A l’heure où s’élance sa nouvelle tournée mondiale, Britney Spears fait l’objet d’un nouvel ouvrage inédit. Et si beaucoup d’autres la dépeignent comme la star trash par excellence, ce livre écrit par Joachim Ohnona préfère se concentrer sur ses performances scéniques et tente de restaurer sa réputation de showgirl. Britney On Stage revient ainsi sur plus de dix ans de scène pour la petite fiancée de l’Amérique : de ses débuts dans les centres commerciaux jusqu’aux grandes tournées mondiales, en passant par ses meilleures performances télévisées. Qui a oublié ce sulfureux baiser échangé avec Madonna lors de la cérémonie des MTV Video Music Awards 2003 ?

Revivez avec Britney On Stage ses plus grands moments de scènes, de 1998 à aujourd’hui, à travers plus de 150 photos et des documents appartenant au staff de Brit ou à la pop-star elle-même !

Joachim Ohnona, âgé de 21 ans, vit à Paris. Fan de Britney Spears depuis ses débuts, il fait partie du noyau dur de la "communauté Britney", notamment grâce à une impressionnante collection. Par passion, il a contribué à certains fanzines, publié plusieurs ouvrages consacrés à la star entre 2003 et 2006 mais collabore également avec le magazine Public. Dans Britney On Stage, il expose sa vision de son idole sur scène.

Britney On Stage de Joachim Ohnona

Disponible sur www.britneyonstage.com - 30 euros

Délai de livraison : 7 à 15 jours

Crédit photo : Corbis