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25 novembre 2009

Cedirc O'Heix (dans Evous.fr)

Cédric O’Heix portrait de jour
De la marine à la Nouvelle Star

Né au Mans, le 2 mai 1974, Cédric O’Heix a passé son enfance en Bretagne et à Saint Raphaël. Jamais loin de la mer.
Il commence la musique par le piano à l’âge de huit ans avant de s’orienter vers la guitare... qui devient une obsession qui ne le lâchera plus. A dix-sept ans, en pension au lycée naval de Brest, il forme son premier groupe et reprend Dylan, ou U2 qui le séduit en lui rappelant ses lointaines racines irlandaises. Mais l’année suivante, changement de décor puisqu’il se retrouve à Marseille à l’école nationale de la marine marchande. Cédric part naviguer sur toutes les mers et sur toutes sortes de navires. De cargos rouillés en paquebots blasés, de plate forme de forage en yacht balnéaire, il cherche sa place, insatisfait que la navigation l’éloigne de la musique. Celle-ci finit par le rattraper après une rupture amoureuse, alors qu’il dispense des cours de navigation dans une école maritime. A 29 ans, il rencontre alors des musiciens qui par un heureux hasard ont besoin d’un chanteur pour leur groupe. La machine est relancée. La musique a gagné. Un premier album inspiré par Jeff Buckley, Starsailor, Radiohead verra le jour.

Alors qu’il est second capitaine sur un car ferry dans l’Adriatique entre Patras et Venise, une amie musicienne lui propose de participer au casting de la Nouvelle Star alors que le guette la limite d’âge. Il hésite... Et puis finalement fonce avec l’enthousiasme d’un débutant. La suite est connue. Cédric en ressort marqué par son attachement à la langue française, son exigence, sa beauté. La rencontre avec l’arrangeur Polérik Rouvière sera décisive pour l’aider à préparer son projet musical qui surprend par son esthétisme et sa maturité, et laisse penser que pour un marin, il avance à pas de géant.
Ses nouveaux titres vont en surprendre plus d’un. Il s’agit d’intenses atmosphères en cinémascope, composées à la guitare, à la mandoline, au cavaquinho, à l’ukulele, au piano, au rhodes vintage, avec d’audacieux arrangements de cuivre. Marquée à tout jamais par le rythme indépassable du roulis marin qui impose sa pulsation et par des influences celtiques, la musique de Cédric O’Heix est à déguster brute sur scène.

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