Portrait.

Edi Casabella

Elevé au milieu des scorpions, j’apprends le chant des oiseaux..."
Edi Casabella s’approprie les mots et les sentiments pour les transporter jusqu’à ses refrains. Son album Au delà des rêves sort à la rentrée 2011.

"J’écris des textes comme des tox se font des fixes" », chante Edi Casabella. Ce qui frappe dans sa musique, c’est sa voix, son timbre et sa façon de s’approprier des mots ou des sentiments durs et de les transporter, de les prendre pour soi, jusqu’à la lumière ou le refuge d’un refrain. La sensation sans l’ennui de la transmission, disait Francis Bacon. Voilà comme on reçoit les chansons d’Edi, avec l’immédiateté d’un coup porté au cœur.

Edi compose avec une guitare, quelques accords pour trouver son rythme personnel, l’approche qui décidera du mouvement. Musique urbaine et refrains pop, dimension sociale et poétique, il y a dans son regard du Ferré passé à la mitraillette de notre époque cruelle et vulnérable. Cruelle pour les vulnérables. Puis dépassant toujours la noirceur de l’anecdote, Edi cherche l’éclaircie de mythologies en mouvement : L’eau, la mer et l’océan, viennent adoucir ou se frotter au feu intérieur de l’être. La musique d’Edi peut se faire âprement urbaine et tout d’un coup vous dépayser, vous envoyer de l’île ou du fleuve amazone en pleins poumons. Avec pour partenaires sur l’album Au-delà des rêves : Daby Touré aux guitares, co-compositeur et arrangeur de certains titres, et le collectif Medeline pour la réalisation. Compagnons d’aventure au sens noble du terme.
En attendant l’album Au delà des rêves, Edi a sorti l’EP Là où les vagues se tuent fin 2010.
Photo : Sheitan

Edi Casabella (evous.fr)

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