Publié le 01/11/2009 10:45 | Nathalie Dijols

Jean-Marie Périer, l'œil des années yé-yé, expose à Onet

Exposition. àu château de Labro, à Onet.

vous les copains, je ne vous oublierai jamais », tel est le message que Jean-Marie Périer souhaite adresser à tous ceux qui l'ont côtoyé durant les années «60». Une période de sa vie que le célèbre photographe nous délivre au travers d'une exposition photo présentée dans le château de Labro, érigé au XVIe siècle, à quelques encablures de Rodez.

Vendredi soir, cet artiste de talent est venu dédicacer son ouvrage intitulé « Jean-Marie Périer ». Il a été accueilli très chaleureusement par deux cents personnes. Tout le monde a ainsi pu se remémorer de très bons

« Souvenirs, Souvenirs ». Jean-Marie Pillu, de son vrai nom, est apparu en compagnie de son caniche noir nommé «Dafy».

Élégant et raffiné, il admet tout de même ne plus pouvoir « encadrer cette vie parisienne ». « Loin de la capitale, je me sens bien. Ici, en Aveyron, tout est beau et calme », avoue-t-il. L'un de ses souvenirs marquants date d'avril 1963. « Cette photo m'est chère. Nous sommes sur le toit d'«Europe 1» en attendant d'aller retrouver Daniel Filipacchi pour assister à son émission «Salut les copains». À cette date-là, Johnny Hallyday et Sylvie Vartan se connaissent à peine, quant à moi j'étais avec Françoise Hardy depuis 15 jours », précise-t-il.

Et d'avouer timidement: « Dutronc, c'est Françoise qui me l'a présenté. Je suis tombé fou de lui plus que d'elle ».

Sa carrière de photographe a débuté en 1956. Il a fréquenté de nombreux artistes et chanteurs français et étrangers à l'image de Mick Jagger. « C'est avec lui que j'ai vécu les choses les plus folles », commente le photographe. Il se dit chanceux parfois. Par ailleurs, derrière ce tempérament fougueux se cache un homme humble et généreux. Dans son ouvrage, il évoque aussi son père François Périer et dit en substance: « Chaque jour, je mesure la chance que j'ai eue de grandir dans son ombre ».

Jean-Marie Périer

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